Ne pas se tromper sur la couleur
Le choix de la couleur est très important et un brin périlleux si l’on décide de réaliser sa coloration à la maison. En effet, le hic de cette solution est que l’on ne peut bénéficier des conseils d’un professionnel, notamment ceux d’un visagiste. Cependant, il n’y a pas de quoi paniquer, car avec les indications fournies sur les kits de coloration, il est difficile de se tromper. Il suffit d’analyser les nuances présentées sur les boîtes, de retrouver la couleur qui correspond à la sienne et d’anticiper le résultat grâce à un tableau indicateur. Quoi qu’il en soit, il est fortement déconseillé de vouloir passer d’une couleur extrême à une autre (du blond au brun ou vice versa) toute seule.
Soigner la préparation
Comme pour toute coloration, il est nécessaire de s’équiper de gants afin de protéger ses mains, d’un vieux t-shirt pour ne pas abîmer ses vêtements et d’une serviette. Pour éviter les traces de coloration sur votre front et à côté de vos oreilles, prenez vos précautions en appliquant dessus un corps gras. La coloration des mèches exige un peu plus de matériel qu’une coloration classique. En plus de votre kit, prévoyez des pinces crabes. La liste finale des accessoires dépendra de la méthode que vous aurez choisie : la technique du bonnet ou la méthode classique pratiquée en salon.
Technique du bonnet ou méthode pratiquée en salon ?
La technique du bonnet permet de réaliser ses mèches soi-même avec une extrême facilité et un gain de temps considérable. Après avoir enfilé le bonnet muni de trous, on utilise un crochet fourni avec le kit pour récupérer les mèches. La coloration sera ensuite appliquée grossièrement sur celles-ci. Cette technique est idéale si l’on souhaite colorer des mèches fines. Autrement, on pourra opter pour la méthode de coloration classique, comme celle réalisée en institut. Cette dernière fait appel à des morceaux de papier aluminium dans lesquelles les mèches seront enveloppées individuellement. Elle est cependant à éviter si on manque d’expérience.